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La drosophile

Qu’est-ce que c’est ?

La drosophile est un petit insecte que l’on peut trouver sur toute la surface du globe. On la retrouve souvent autour de nos corbeilles de fruits en été.

Elle est attirée par les fruits mûrs, dans lesquels elle pond ses œufs, et où les larves se développent avant de se métamorphoser en adulte. En laboratoire, elle se nourrit majoritairement de levure.

Le nom latin de la drosophile la plus utilisée en laboratoire est Drosophila melanogaster. La femelle et le mâle ont un abdomen de taille et de couleur différentes, ce qui permet de facilement les différencier. Il faut environ 10 jours à un œuf de drosophile pour se développer et atteindre le stade adulte. Son espérance de vie est courte, de 1 à 2 mois seulement.

Pourquoi utiliser la drosophile en recherche ?

C’est un modèle animal simple, donc très facile à étudier : la drosophile possède seulement 4 paires de chromosomes, contre 23 chez l’humain.

La drosophile est un modèle génétique reconnu, très répandu, et facile à élever (en tubes et en bouteilles). Son cycle de vie est court : on peut obtenir de très nombreuses mouches en moins de 2 semaines.

60% à 70% des gènes impliqués dans des maladies chez l’homme ont leur équivalent chez la drosophile (diabète, cancers, obésité, etc.). Cet insecte est donc un modèle pertinent, très proche de l’humain et plus facile à étudier.

Pour quoi faire ?

A l’IGFL, nous utilisons la drosophile pour :

  • Comprendre les mécanismes du développement embryonnaire (gènes hox).
  • Etudier les bactéries intestinales et leurs effets sur l’organisme (probiotiques). Les bactéries intestinales procurent, à la drosophile comme à l’homme, un bienfait pour sa santé et sa croissance.
  • Comprendre les mécanismes de régulation géniques, notamment les séquences promotrices de l'expression des gènes.
  • Etudier la locomotion, du développement des tissus qui en forme l'architecture jusqu'au maintien de ces spécificités tissulaires.