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Expérimentation du vivant

Les modèles en recherche

A la base de toute méthodologie scientifique, le recours à des modèles permet de vérifier et valider des hypothèses. Les chercheurs ont à leur disposition différents modèles, de types variés :

  • Des modèles mathématiques (in silico),
  • Des modèles vivants :  culture cellulaire et organoïdes (in vitro), organes isolés (ex vivo), organismes modèles : animaux, végétaux, procaryotes (in vivo).

De plus, les technologies de modification du génome permettent aux chercheurs de développer des modèles cellulaires et des organismes modèles encore mieux adaptés à leur problématique de recherche. Le choix des modèles les plus à même de répondre à chaque question scientifique posée se doit d’être rigoureux. Ce choix repose sur la connaissance des modèles et se fait en respectant les règles éthiques et morales à la base du fonctionnement de nos sociétés. Concernant les modèles animaux, le recensement réalisé en 2021, montre que la souris est le modèle animal le plus utilisé pour la recherche en France (61%), loin devant les modèles poisson (12%), rat (9 %) et lapin (7 %).

 

 

Les modèles à l’IGFL

La recherche à l’IGFL vise à comprendre les mécanismes qui sont à la base du développement, du fonctionnement et de l’évolution des animaux et de l’adaptation ceux-ci à leur environnement. Pour cela, les équipes de l’IGFL utilisent principalement des modèles animaux (in vivo) mais aussi des modèles ex vivo en fonction des besoins expérimentaux. Certains de ces modèles sont très classiques en recherche (drosophile, poisson zèbre, souris). D’autres sont plus atypiques et adaptés à des recherches spécifiques (gerromorphes, tribolium, parhyales). Chacun de ces modèles peut de plus être adapté à la question posée, par la modification ciblée de son génome.

 

 En savoir plus sur les modèles animaux.

 

La réglementation

L’IGFL respecte la législation relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifique telle que définie par la directive européenne 2010/63/UE et la législation française.

  • Nos locaux d’hébergement et d’expérimentation ainsi que nos modes de fonctionnement sont agréés par le préfet du Rhône et régulièrement contrôlés par les vétérinaires inspecteurs de la Direction Départementale de la Protection des Population (DDPP).
  • Tous les personnels en contact avec les animaux, du concepteur du projet de recherche, au technicien réalisant l’expérimentation ou assurant l’entretien des animaux,  disposent des formations réglementaires demandées par la législation et suivent régulièrement des formations de remise à niveau dans le domaine du bien-être animal.
  • Les technologies de modification du génome sont utilisées dans le respect des principes de précaution définies par Comité d’Expertise des Utilisations Confinées d’Organismes Génétiquement Modifiés (CEUCO) et après autorisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation.

 

Ethique et bien-traitance animale

L’éthique et le bien-être animal (règle des 3 R) sont au cœur des préoccupations de notre institut et de son personnel. Nous cherchons donc à chaque étape de nos projets scientifiques à :

  • Remplacer l’utilisation des animaux quand cela est possible par d’autre méthodes
  • Réduire le nombre d’animaux utilisés au strict nécessaire
  • Raffiner les procédures de manière à améliorer le bien-être des animaux

 

 

- L’IGFL souscrit à la charte de transparence sur le recours aux animaux à des fins scientifiques et réglementaires en France, signée par ses organismes de tutelle (CNRS, INRAE).

- L’IGFL est représenté au sein de réseaux régionaux ou nationaux de réflexion éthique concernant l’expérimentation animale

- L’IGFL dispose d’un vétérinaire référent spécialisé en médecine des animaux de laboratoire et d’une structure du bien-être animal (SBEA) en charge de suivre les animaux en expérimentation.

- Tous les projets utilisant des animaux vertébrés réalisés au sein de notre institut ont été préalablement validés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) après avis du comité d’éthique auquel est affilié notre institut : le CECCAPP (CE 15).

 

Pour aller plus loin :